Créée en 2016 par Caroline Heid, la Cie Bagatelle a pour vocation d’éveiller les consciences, de faire résonner émotionnellement les expériences et de rattacher les vécus individuels aux phénomènes collectifs.
Pour ce faire, elle s’appuie sur la force et la beauté du texte, cherche à donner corps et vie aux mots de manière principale. L’écriture fait pleinement partie de sa démarche créative, sans exclure le patrimoine littéraire existant.
Ses deux premières créations étaient consacrées au registre poétique et théâtral de l’amour, en puisant dans l’inépuisable source des magnifiques textes sur le sujet. Destinées à être jouées aussi bien dans l’espace public que les salles de théâtre, « Déclarations » et « Le Jeu de l’Amour et du Hasard revisité par la Cie Bagatelle » ont été joués de 2017 à 2020, dans des festivals (Fête du théâtre de Genève, Buskers, Plage des Six Pompes, Poésies en arrosoir) et petites scènes (La Grange au Locle, La Tarentule à Bevaix).
Pour son nouveau projet, « Résistances », elle s’empare de thèmes sociétaux, avec la puissance de la poésie.
Au moment où des menaces du passé s’invitent dans notre présent (guerre, xénophobie, populisme), le spectacle propose de faire dialoguer deux périodes de l’Histoire, à travers deux personnages, engagés dans des formes différentes de résistance, pour un monde meilleur :
Jacques Lacombe, mort au combat le 16 avril 1945, à quelques semaines de la fin de la seconde guerre mondiale
Sa petite-fille slameuse qui tente aujourd’hui, par la poésie, de dénoncer des dangers actuels, au potentiel dévastateur.
Ils se raconteront leurs histoires comme s’ils entretenaient une correspondance épistolaire transgénérationnelle entre morts et vivants.
La slameuse s’exprimera principalement en vers. La poésie sera ainsi intégrée dans le spectacle comme une forme de résistance à part entière, dans un style très contemporain.
Le résistant fera revivre, lui, quelques mots du patois de sa région et les expressions de son époque.